entrée de Katza dans la boutique d'Opale

la jeune femme qui venait d'entrer accorda à peine un regard à Opale qui d'entrée de jeu éprouva de l'antipathie envers sa cliente. Celle-ci scrutait de ses yeux noirs la boutique comme si elle calculait le moindre mètre carré, l'emplacement du moindre petit objet. Sa longue cape noire semblait cacher aux yeux de tous des choses mystèrieuses et enfin, son teint blanc contrastait violemment avec l'aura ténébreuse qui semblait la suivre.

_" bonjour. Je cherche un poignard en acier"

Devant l'air sceptique et indécis d'Opale, elle ajouta avec un sourir amusé et cruel :

-" l'autr s'est brisé, il a subit un impactun peu... trop fort. Et pendant que j'y suis je prendrais également des herbs guérisseuses.

Opale jeta un rapide coup d'œil à la dague brisée que lui montrait sa cliente, Opale fut surpris car elle connaissait la provenance de ce genre de lame, directement importée et forgée dans les volcans de V'osa.
- " Un impact un peu trop fort..." repris Opale en un souffle.

La jeune commerçante sortit une panoplie de dagues et de couteau. Elle proposa même de re-fixer une nouvelle lame sur l'ancien manche de la dague, s'il avait une valeur mémorial quelconque pour sa cliente, cette dernière répondit que non, et choisie une lame décoré d'arabesques noires.

katza regarda la lame du poignard qu'on lui tendait. Grise froide avec une multitudes d'arabesques... assez esthétique, pensa-t-elle. Elle pris l'arme dans ses main et observa cette fois-ci le tranchant : parfaitement aiguisé, aussi fin qu'un feuille de papier. C'était exactement ce qu'il lui fallait.

"_ un travail d'expert à ce que je vois. " murmura-t-elle dans un soufflle excité.
En effet elle n'avait plus qu'une hâte : essayer son nouveau jouet.

Opale fixait sa cliente durement puis répiqua :

"_ un travail d'expert pour une utilisation d'expert.

_ oui oui j'imagine bien..."

Katza émit un petit rire sadique puis réclama des herbes tout en enlevant sa cape, dévoilant une robe courte et tout aussi sombre que des yeux. Ecartant ses cheveux, elle laissa voir une profonde blessure à son épaule gauche. Celle ci ne saignait presque plus, mais on devinait tout de même la gravité de la plaie.

Opale, scruta la blessure que lui montrai Katza, Celle-ci la recouvrit de sa manche...
La commerçante songeait que une blessure aussi profonde ne se guérirait pas si facilement que cela avec de simples herbes, elle l'annonça à sa cliente qui s'excita de colère et s'exaspéra !
Katza se mit à hurler après Opale qui restait de marbre.

Au moment ou la furie sortit sa nouvelle dague de son fourreau, Opale fit un pas en arrière, sourcils froncés.
" Ce n'est pas par ce que les plantes ne peuvent que vaguement vous soulager la douleur, que d'autre méthode ne peuvent pas vous aider à cicatriser..." Lança Opale légèrement tremblante.
Katza eu un regard septique avant de commencer à entrer dans le jeu d'Opale...Celle-ci la conduisit dans une cave, qui ressemblait fort à un débarras, mais sur le coté gauche, se tenait plusieurs flacons de différentes mixtures, différentes lames, et plusieurs livres concernant les plantes et leur effet médicinal
" Il s'agit de mon laboratoire personnel " annonçât Opale en se retournant vers sa cliente. Katza s'assit sur une chaise et fut forcer d'ôter son manteau, la plaie semblait être infectée. Opale grimaça puis saisit une fiole à la contenance mauve...Elle y appliqua le plus doucement dont elle était capable c'est à dire très violemment sur l'épaule de sa convive qui se raidit sous la douleur...
Opale cautérisa la blessure, puis appliqua un pansement plus efficace que le simple bandage que c'était fait Katza dans la précipitation...

Opale n'osa pas questionner la jeune personne sur la provenance de cette blessure. Elle lui fit payer l'arme, les plantes apaisantes, mais lui laissa libre de payer ou non sa blessure...Avant d'ajouter en un sourire que tôt ou tard, elle le lui devrait obligatoirement...

lorsque la marchande annonça à katza que des herbes ne pourraient pas soigner son épaule, celle-ci n'en croya pas ses oreilles ! Cette femme se prétendait guérisseuse et disait, comme ça, qu'elle n'avait pas les herbes requises ? ? ! Quelle incapable ! Katza se mis a siffler entre ses dents des injures qui au fur et a mesure qu'elle les prononvaient montraient de plus en plus sa colere. Elle se mit à hurler sa fureur :

_ " comment ça vous ne pouvez pas me soigner avec des plantes ! ! ? Seriez vous incapable ? Que faites vous avec le titre de guérisseuse si vous ne pouvez guérir, idiote !

Sachez que les incapables ne méritent pas de vivre sur ce bas m...."

_ ce n'est pas parceque les plantes ne peuvent que vaguement vous soulager de la douleur que d'autres méthodes ne peuvent pas vous aider à cicatriser..." la coupa Opale dans un mouvement de recul.

Katza se calma aussitôt et regretta immédiattement son geste. Elle ne devait pas ceder à ses emportement...Du moins surtout pas maintenant...

Elle suivit Opale dans une autre salle qui communiquait avec la boutique.

_" c'est mon laboratoire personnel. " indiqua la femme. Katza s'assit sur une chaise qui trainait et enleva de nouveau son manteau, avec un soupir d'agacement. Elle laissa la guérisseuse s'affairer à sa besogne et médita en se promettant de ne plus laisser la colère s'emparer d'elle. Elle n'était plus à V'osa, ou ce genre de comportement était si courant. Et surtout elle n'était plus parmis les siens. Elle était sur K'ala, le royaume de l'air, le lieu le plus paisible qui soit si l'on puit dire, et si elle ne voulait pas se faire remarquer, il fallait quelle se fonde dans la masse. Or ce n'était pas comme cela qu'elle y arriverait !

_ " j'ai finit. Votre blessure devrait s'être refermée dans quelques jours. "

Puis la femme lui indiqua le prix et elle paya. Avant de partir, Katza se retourna vers elle, la grattifia d'un regard froid et dit :

_ " puis-je savoir d'ou êtes vous ? je suis persuadée que vous n'êtes pas originaire de ces terres. Une femme de K'ala n'auraiy jamais eu l'idée de vendre des armes aussi ...efficace pour tuer. "

-" Hum, je suis originaire de S'ora, royaume de la terre, mais Depuis quelque semaine, j'ai quitté ma famille pour m'établir ici à K'ala, le commerce d'armes n'y est en effet, sans mauvais jeu de mot, pas très fleurissant, mais je m'en sorts avec la vente de babioles.
Mais...je pense aller gagner un peu d'argent en combattant à l'arène de K'azima..."

Opale pensa à la réussite probable de Katza si celle-si daignait mesurer sa colère de V'osalienne...
La S'oralienne ayant peu de clients décida de faire visiter le peu qu'elle connaissait de la ville à Katza...
Opale lui proposant, puis ferma le commerce laissant à Katza le choix de choisir. Opale se dirigeant a travers les divers commerces de la ville...

En entendant le mot " arène", Katza rosit aussitôt d'excitation a l'idée de se battre, merveilleux divertissement pour elle, et d'en plus être payer pour... Dand l'espoir d'en savoir plus à propos de ce lieu et des divertissements de cette ville qu'elle connaissait a peine, elle suivit la gurérisseuse. De toute facon elle n'avait rien à faire cette journée là.

Elles se balladèrent ainsi à travers la ville, Opale parlant de se qu'elle connaissait de la ville, Katza, faisant semblant d'écouter...Mais les informations qu'elle attendait depuis voila plus d'un heure n'arrivait toujours pas, aussi, alors qu'elles passaient devant une taverne, Katza demandait l'air de rien :

_" tout à l'heure tu a parlé d'une arène. Ou est elle ?

_ "l'arène ? vers le centre de la ville, à peu près à 15 minutes d'ici.
Il va y avoir un tournois dans deux jours je crois. Comme je l'ai déjà dit, je vais surement y participer. Serez vous des notres ? répondit la jeune femme tout en notant que katza passait rapidement du vouvoiement au tutoiement...

_ deux jours hein ..."pensa à voix haute katza, un sourir aux lèvres.

_ vous serez des notres ?

_ il y a de fortes chances en effet ! ! " Sur ce, katza grattifia a Opale un sourir si éblouissant d'innocence qu'elle eu du mal à croire qu'elle aie pu avoir peur le temps d'un instant...

A ce moment là, un homme ivre qui attendait je ne sais quoi devant la taverne se planta devant les deux jeunes femmes en éclatant de rire :

_ AH AH AHA AAAAAH ! ! ! Des femmes qui veulent se battrent ! C'est d'un comique ! ! Allez, rentrez chez vous, faites de beaux enfant à vos maris, ça vaudrait mieux ! AH AH AH AH ! ! !

dans un même mouvement, Katza et Opale se retournèrent vers l'homme qui s'immobilisa immediatement devant le regard assassin qu'elles lui lancaient.

Katza sortit son nouveau poignard de sous sa cape et dans un mouvement fluide et souple, il se retrouva collé à la gorge du trentenaire qui n'osait plus bouger...Une peur inexplicable le clouait à terre et semblait voler dans l'air, comme une brume désagréable. Katza susura quelques mots à l'oreille de l'homme et retourna a sa place initiale.

Opale soupira, elle n'aimait pas les rixes de taverne encore moins s'en prendre à un homme au minimum de ses moyens. Néanmoins, elle frémit de plaisir en voyant Katza se jeter sur l'ivrogne...

-"Alors comme ça tu veux m'affronter jouvencelle ! " Beugla l'homme en s'adressant à Opale...
cette dernière pencha la tête en direction de Katza qui jubilait de sa farce, ou pensait-elle sincèrement avoir fais une bonne action. Le regard à mi-blasé, mi- amusé se posait sur l'homme tenant à peine sur ses deux jambes.
Opale déclina l'invitation à combattre et s'apprêtait à rebrousser chemin avec Katza qui trépignait d'impatience. Quand l'homme leur lançât une dernière insulte...
"Ouais...C'est tout ce que tu sais faire de toute façon ! Être inutile à la société ! "

Au même instant, une lame lui lacera le dos, Opale se tenait dernière lui, le même regard froid habituelle.
" Rébus de la société ? Moi ? Je ne bois pas et ne dépense pas tout l'argent que dois probablement gagner mon idiote de compagne dans l'alcool...et tenter de provoquer de jeune demoiselles sur les trottoirs civiles pollués d'ordure comme toi...La seule femme inutilité qu'a fait ta mère, c'est toi...Katza on part..."

Elle essuya sa lame contre le rebord de son fourreau avant de rengainer, et se diriger vers sa camarade, sa cape bleu frotta le visage hagard, mais vivant de l'ivrogne larmoyant...
Katza complimentât Opale sur sa façon de manier les armes, même si cette dernière critiquait les manières peu communes et rustres de Katza...

La façon dont Opale avait éliminer l'humain laissa katza rêveuse...elle félicita vivement cette derniere pour son maniement des armes puis se retourna et regarda le sang de l'homme couler, prise dans des reflexions. Quand Opale se rendit compte que la jeune femme ne la suivait pas, elle lui demanda ce qu'elle avait. Surement pas des remords, songea-t-elle. Katza ne répondit pas et rejoint Opale.

_ je veux participer au tournois de l'arène. J'espere que j'aurais l'honneur de me battres contre toi. dit elle d'une voix douce à son interlocutrice tout en la regardant de ses yeux aussi noirs que l'encre.

" rendez-vous devant l'arène dans deux jours."

sur ce, elle disparue dans une ruelle. Opale, n'appréciant pas ce genre de comportement tenta de la suivre, mais ne retrouva aucune trace de la jeune femme.